l6o COMMENTAIRE.
(t. Il, p. 235). — (Voyez encore ci-après, à la fin de la note sur la 1. 15 de la p. 229, une variante de l’édition de Marnef). C’est le nona de ce mal de gorge, de gosier, qui a donné à Rabelais l’idée de cette étynio- logie bouffonne : « Panta en Grec vault autant à dire comme tout, & Gruel en langue Hagarenc vault autant comme altéré. » (t. i, p. 228). Le nom du peuple, les « Dipfodes, » du grec ^hJjxm « je suis altéré, » s’accorde parfaitement avec celui du souverain.
Page 214, 1. i : Dizain de Maiftre Hugues Salel. Ce diiain se trouve pour la première fois dans l’édition de 1534. Il y est suivi de ces mots :
Vivent tovs bons Pantagrvellistes.
qui ne sont pas dans les éditions postérieures.
Page 215, 1. 7 : Les grandes & inejlimables Chronlc- ques. Voyez ci-dessus, p. 23.
L. 8 : Les uue^ crems gualantement. Premières édi- tions et Dolet : Les auei^ creues tout ainfi que texte de Bible ou du faincl Euangile.
Page 216, 1. 17 : Les appliquer au lieu de la dou- leur. On employait ainsi avec beaucoup de confiance certains livres édifiants. Voyez ci-dessus, p. 82, la note sur la p. 25, 1. 20.
L. 22 : Reluyfoit comme la claueure d’vn charnier. On lit dans le tiers livre (t. 11, p. 117) : « plus rouillé que la claueure d’vn vieil charnier ». Ces deux passages ne sont contradictoires qu’en apparence : le fermoir d’un charnier à conserver les viandes salées est, tant qu’on s’en sert, continuellement graissé par le lard ; mais lorsqu’on n’en fait plus usage ce fermoir s’oxyde.
Page 217, 1. I : Li2 vie d^ faincle Marguerite. Voyez ci-dessus, p. 82, la note sur la p. 25, 1. 20.
L. 5 : Il eft fans pair… le le maintiens iufques au feu^ exclufiue. Premières éditions jusqu’à Dolet inclu- sivement : // ny en a point. Burgaud des Marets a conservé les deux passages, trouvant le premier