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Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/311

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quart livre, t. ii, p. 478-489

Page 478, l. 31 : Connilz. Lapereaux. C’est un mets que les écrivans facétieux du XVIe siècle n’oubliaient guère dans leurs menus, parce que le mot prêtait à des équivoques qu’ils se plaisent quelquefois à indiquer :

Manger fault pouſſins, — Pigeons,
Ieunes connis entre deux cuiſſes, —
Carpes, brochetz & eſturgeons.

(Farce de folle Bobance. Anc. Th. fr., Bibl. elzév. t. II, p. 279)

Page 480, l. 1 : Iours maigres entrelardez. « Jours d’abstinence qui entrelardent les jours gras. » (Le Duchat)

Page 483, l. 14. Mon Laſanophore le nie. Ἐρμοδότον δὲ αὐτὸν ἐν τοῖς ποιήμασιν Ἡλίον παῖδα γράψαντος, οὐ ταυτἀ μοι (ἔφη) σύνοιδεν ὁ λασανοφὁρος. (Plutarque, Apophtegmes, 30)

Page 485, l. 27 : Et eſtimoys que feuſt celle… Ce qui suit a été emprunté par Rabelais des Histoires diverses de Nicolas Léonic (I, 67), ainsi que le remarque Le Duchat. Ce qui le prouve, c’est que dans cet ouvrage, comme chez Rabelais, la fontaine est nommée Agrie, tandis que Pausanias (VIII, 38), d’où est originairement tiré ce récit, la nomme Αγνω (Agno).

Page 486, l. 2 : En la maniere vſitee entre les Methanenſiens de Trezenie. Voyez Nicolas Léonic (II, 38) et Pausanias (II, 34).

L. 27 : Oxydraces. Voyez Philostrate, Vie d’Apollonius de Tyane, II, 33.

Page 487, l. 21 : Plutarche. — Des delais de la iuſtice diuine, XXVIII.

Page 488, l. 17 : Nicander. — Pline, XXXVI, 16.

L. 21 : N’eſt toleree en Nature. Conformément à l’axiome de l’ancienne physique : Natura abhorret vacuum, « la nature a horreur du vide. »

Page 489, l. 6 : Æthiopis. Pline, XXVI, 4.

L. 7 : Echineis. Pline, IX, 25.

L. 13 : Democritus. Pline, XXV, 2.