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Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/316

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commentaire

Parce qu’il est merveilleux qu’en le regardant vous ne soyez pas tous dévoyés. » (L. Delisle, Notes sur quelques manuscrits de la Bibliothèque de Tours, 1868, in-8o, p. 13)

Page 509, l. 3 : Atque iterum. « Et de nouveau. »

L. 7 : Que mon cul poiſe. Ces vers attribués à Villon sont rapportés d’une façon un peu différente par Pasquier (Recherches de la France, liv. I, c. 17) :

Ie ſuis François, dont ce me poiſe,
Né de Paris, près de Pontoiſe,
Or d’vne chorde d’vne toiſe
Sçaura mon col que mon cul poiſe.

L. 15 : Retraict lignagier. Le retrait, c’est l’endroit où l’on se retire, le privé, le cabinet d’aisances. Rabelais, en y ajoutant l’épithète de lignagier, en fait un terme de droit, qui désigne l’action par laquelle le parent d’une certaine ligne pouvait retirer un héritage des mains de celui qui l’avait acheté ; mais je pense qu’on ne doit rien chercher au delà et qu’il faut se garder de croire avec Burgaud des Marets que le mot lignagier « semble rappeler la ligne ou raie de l’anus. »

L. 29 : Rodilardus. Ce nom de chat recueilli par La Fontaine (Conseil tenu par les Rats) n’a pas été forgé par Rabelais. Calenzio (Elisius Calentinus), un des illustres de Paul Jove, auteur d’une imitation de la Batrachomyomachie paraît en être l’inventeur.