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Page:Rabier, Bringer, Caramel, histoire d'un singe, Boivin et Cie, 1927.djvu/13

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il soufflait, mais quoi ? master Cookson était là avec sa cravache et il fallait lui obéir.

Caramel moud le café
Caramel moud le café

Mais tout cela n’eût été rien encore si, toutes ces terribles besognes terminées, l’affreux master Cookson eût permis à Caramel d’assister aux représentations du cirque.

Hélas !

À l’heure où tous les quinquets s’allumaient, où la foule se pressait aux portes, vite on enfermait l’infortuné Caramel à double tour.

Et il se désespérait, le pauvre, car il eût bien voulu assister, ne fût-ce qu’une seule fois, à une de ces représentations féeriques dont un vieil éléphant, attaché à la maison, lui avait dit merveilles !

Et il se rongeait les poings de désespoir, et il ne s’endormait que fort tard, rêvant aux rives du Congo, où l’on ignorait les cravaches du terrible master Cookson.

Caramel cirant des bottes
Caramel cirant des bottes