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Page:Raimond - Mémoire sur les causes des troubles et des désastres de la colonie de Saint-Domingue, 1793.djvu/54

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tout esclave qui apporteroit la tête d’un mulâtre[1]. »

« Par le compte que la municipalité a rendu à la commission, elle veut faire croire qu’une partie des citoyens de couleur, s’est insurgée contre la loi du 4 avril, et que les hommes de couleur se sont joints aux blancs pour combattre les autres ».

« Je suis fondé à vous assurer du contraire par les lettres particulières que je reçois, s’il est vrai qu’il y ait des mulâtres qui aient donné leur signatures, il faut croire qu’ils y ont été forcés le pistolet sur la gorge ».

« J’oublie de vous dire que la belle plaine du Cul-de-Sacq, a été aussi en insurrection et en cendres, par l’effet de la réunion des Borel, des Coustard et des Jumecourt. Ces deux derniers et six autres sont arrêtés[2] ».

V.
Cap, 26 février 1793,

« Le commissaire Sonthonax doit partir pour aller nettoyer le Port-au-Prince, ou,

  1. Lettre de Boisrond, membre de la commission intermédiaire et homme de couleur.
  2. Idem de même.