Aller au contenu

Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/107

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
87
À BAIA

passer… Ah ! je suis un homme habile, tu verras ! »

Pétronia, puis toute la villa connurent, dès le matin, que Scévinus avait surpris sa maîtresse aux bras d’une autre femme, et le bruit d’une disgrâce prochaine souleva la terreur ou l’hilarité des esclaves. La vieille Juive fut la plus troublée. Au premier moment, il lui sembla que la statue de la Fortune allait se renverser sur elle et l’écraser. Cependant le courage lui revint, et aussi l’espoir d’empêcher un pareil malheur. Elle entra dans la chambre des caresses. Les amies étaient enlacées ; elles s’étreignaient avec tout l’élan et la force d’un jeune amour.