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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/118

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LA SAISON

quand on n’est plus jeune, — car tu n’es plus jeune, mon cher !

— Ne le dis pas trop devant cette enfant.

— Ah ! s’écria Épicharis triomphante. Enfin ! je te vois de l’amour-propre. Tu te rappelles qu’il faut paraître beau, paraître jeune devant une femme. Veux-tu que je te dise, Scévinus, ma fille t’a ressuscité. »

Comment ! fis-je en moi-même, on m’avait annoncé qu’entre Épicharis et Scévinus il s’agissait d’un complot, et il n’était question que d’un mariage. Quelles stupides informations m’avait-on données ! Et que va dire César si on fait une enquête ? Tant pis ! Attendons.

Cependant Épicharis et la jeune fille, au milieu d’un flux de paroles,