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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/122

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LA SAISON

et la terrasse toute fleurie. Sans prendre garde qu’on ne s’apercevait pas seulement de sa présence, Pétronia dévidait avec volubilité ses consolations :

« Cadicia t’a manqué, mais elle ne recommencera plus, je te le promets, quand je devrais faire de sa peau une charpie à force de la battre. Car enfin je suis sa mère, sa mère d’adoption, si tu veux : cela revient au même. »

Elle reprit :

« C’est une poison, cette fille là, mais elle n’a pas mauvais cœur. Il faut savoir lui parler, et je m’en charge. Elle viendra te demander pardon — à genoux ! Et si l’envie lui reprenait de te tromper, moi je suis là. Je ne la quitte plus. Il faut surveiller ses fantaisies. Compte sur