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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/136

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LA SAISON

— Je te ferais chasser, très cher.

— Tu parles en vérité comme si tu étais quelque chose ici. Pourtant, si ton crédit ne baissait pas, serais-tu venu nous chercher ? Tu as besoin des œillades de Statilia ou de mes jeux de hanches. Seul, tu es incapable de te maintenir. Qu’as-tu pour toi ?

— Et mon esprit, n’est-ce donc rien ? Seriez-vous capables, si je n’étais là, de vous rendre utiles en quoi que ce soit ? Allez ! vous êtes des corps sans âme, des enfants, et de tout petits encore. Vous êtes bien heureux d’être dirigés par un homme tel que moi. Par exemple, toi, Quirinalis, tu crois qu’il n’y a qu’à se présenter devant notre hôte pour le conquérir ? Tu es assez fat, assez simple pour t’imaginer qu’un