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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/138

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LA SAISON

un cloaque, et Scévinus ne m’a pas encore, que je sache, rendu le moindre service.

— Attends, n’aie pas d’impatience, et tu verras !… À propos, n’oublie pas certaine caresse… Mais je te dirai tout au moment convenable. C’est très important. Je connais les goûts de notre hôte. Il faut être audacieux.

— Je le serai.

— Et maintenant courage ! Songe que Scévinus est vieux, et que si nous arrivons à le faire tester en notre faveur…

— Mais Statilia ?

— Statilia n’est pas à craindre. Elle n’est ici que pour rehausser ta beauté ! Voici ce qui va se passer : Scévinus regarde Cadicia : elle lui répugne ; il tourne les yeux vers Statilia, qui le dégoûte davantage.