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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/141

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À BAIA

dos et sa croupe, spectacle dont Paulus n’avait que faire.

De guerre lasse, il se rabattit sur Statilia, et lui parla dans son mauvais grec de mariniers, que j’étais à peu près le seul à comprendre. Il dit entre autres choses :

« Ma fille, je t’ai sauvé ton enfant. »

Statilia n’entendant pas, je dus encore servir d’interprète.

« Quel toupet ! fit-elle ; mon petit gosse a toujours été en bonne santé ! »

Paulus reprit :

« Je l’ai marqué pour la Résurrection. »

La jeune femme ouvrait de grands yeux. Comme elle ne réussissait pas à rien comprendre, elle haussa les épaules. Mais, se ravisant, elle vint près de moi et me dit :