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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/36

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LA SAISON

ainsi que tu compatis à mes misères !

— Est-ce que tu t’occupes des miennes ?

— Tu n’en as pas. Tu es toujours frais et souriant à l’existence. On dirait que le chagrin a horreur de toi. Moi, ça me dépasse, des existences comme la tienne !

— Tu voudrais me voir souffrir ?

— Un peu, oui. Je voudrais que tu eusses ta part, comme les camarades.

— Donne-moi donc la tienne. Nous allons essayer de partager.

— Ris, mais il se pourrait bien que tu eusses toi-même à souffrir de ce qui m’arrive.

— Qu’est-ce qui se passe donc ?

— La villa est en révolution. Il s’agit de savoir qui, de Cadicia ou