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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/51

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À BAIA

révolte ou de l’ingratitude, je le livre à son ancienne maîtresse, qui voulait le tuer pour ses vols et ses impudicités, et dont j’ai, à grand’peine, obtenu le pardon. À présent que je t’ai tout dit, te décides-tu ?

— Je veux réfléchir.

— Hâte-toi ; le temps presse. Si les deux femmes ne se sont pas rencontrées aujourd’hui, j’aurai perdu la partie. Je m’en irai dès ce soir. Mais tu t’en repentiras ; Vatinius n’est pas un homme dont on se joue.

— Allons ! Allons ! dis-je, ne te fâche pas. »

Ce singulier bouffon m’a persuadé. Sans grand effort, je l’avoue. J’aime