Page:Recherches asiatiques, ou Mémoires de la Société établie au Bengale, tome 1.djvu/420

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
268
NOTES.

signifie, p. 45, ex edit. Scalig. Un commentateur d’Ovide observe que Curinus, et par corruption Quirinus, étoit aussi chez les Sabins le surnom de Mars, qui n’avoit originairement chez eux et chez les Romains d’autre statue qu’une simple lance. Voy ! Ovid. Fast. lib. Il, vers. 477 » ex tdit. Burmanni.

(100) Histor. Deorum Syntagma pag. 128.

(101) ὁπλοσμία.

(102) Πανοπλία, armure qui couvre tout le corps, armure entière de la tête aux pieds.

(103) Grammaire sanskrite, dont on trouve la première partie ( celle qui traite des verbes) indiquée dans le Catalogue des manuscrits indiens de M. Jones. Voyez page 1 1, n.° 39, du Catalogue of sanskrit manuscrits presented to the royal Society by sir Will. and lady Jones ; by Charles Wilkins. Nota. C’est par erreur que le renvoi dans le texte a été placé après le mot Minerve ; U est aisé de voir qu’il appartient au mot Sâresouata.

(104 et 105) Saïs, ville célèbre d’Égypte, où les Pharaons ont fait longtemps leur résidence. Elle étoit située entre le canal Canopique, aujourd’hui canal de Mo’êz, خليج معزيه et le canal Saïtique, à deux schoenes [ou un peu plus de deux lieues] de la ville de Naucratis, qui, étant sur le canal Canopique, se trou voit un peu plus à l’ouest. M. Larcher ( Table géogr., tome IX, pag. 477 et 478, de sa traduction de l’Histoire d’Hérodote, 2.° édit.) pense que Sais est la même ville que la Tsôân צואן de l’Écriture, quoique la plupart des interprètes, ainsi que MM. J. R. Forster, Michaëlis et d’Anville, aient prétendu que les Hébreux avoient désigné sous le nom de Tsôân, la ville égyptienne nommée Tanis [Τανις] par les Grecs. Je crois pouvoir reconnoître cette dernière dans les ruines qui portent aujourd’hui le nom de Tennys {ar} et dont un des officiers les plus distingués de la brave armée d’Égypte, le général Andréossy, a donné la description dans son excellent Mémoire sur le lac MenzAleh بركت منزاله Nous devons au même officier la découverte et la description des immenses ruines de ce qui constituoit autrefois la cité royale de Saïs ou Tsôân, laquelle, comme l’observe très-bien M. Larcher, devoit