à Troyes 1420, Jeanne d’Arc 1429, traité d’Arras 1435, batailles de Formigny 1450, de Castillon et prise de Bordeaux 1453.
Le Trône de Saint Pierre ne compta pas moins de neuf occupants pendant les vingt-trois années qui suivirent la mort de Clément IV, 1268. Après eux, Boniface VIII, adversaire de Philippe le Bel, fut pape jusqu’en 1303 et Benoît XI jusqu’en 1305. La nomenclature classique énumère ensuite sept chefs de l’Eglise siégeant à Avignon, de Clément V, 1305−1314, à Grégoire XI, 1370−1378, rentré à Rome en 1377. A sa mort éclate le grand schisme d’Occident pendant lequel on voit des pontifes s’excommuniant de Rome à Avignon ou à Bâle. En 1447, la liste unique reprend avec Nicolas V.
Par suite du mariage du duc de Bourgogne, Philippe, fils de Jean le Bon avec Marguerite de Flandre, les deux territoires se trouvent dès 1384 dans les mêmes mains, et le duc exerce en France un rôle prépondérant. Après Philippe, mort en 1404, et Jean sans Peur, assassiné à Montereau, 1419, viennent Philippe le Bon, 1419−1467, et Charles le Téméraire, battu par les Suisses à Granson et à Morat en 1476 et tué devant Nancy en 1477.
Les empereurs élus en Allemagne de 1273 à 1437 appartiennent à différentes familles : aux Habsbourg, Rodolphe, 1273−1291, et Albert, 1298−1308, séparés par Adolphe de Nassau ; à la maison de Bavière, Louis, 1314−1347, et Robert, 1400−1410, mais surtout à celle de Luxembourg, Henri VII, 1308-1313, Charles IV, 1347−1378, Wenceslas, 1378−1404. et Sigismund, 1411−1438.
Des personnages sont cités dans les pages suivantes : Froissart, 1338−1404, né à Valenciennes, Gerson 1362−1428, né en Champagne, « docteur très chrétien », auteur probable de l’Imitation de Jésus Christ, un des juges de Jean Huss. La pensée s’arrête plus volontiers sur d’autres noms.