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et l’idéal anarchique

par une assemblée d’affolés, si les pontifes du culte ont très habilement profité de l’apeurement général des conservateurs politiques pour leur vanter la panacée de la foi comme le grand remède social ; si la bourgeoisie européenne, naguère composée de sceptiques frondeurs, de voltairiens n’ayant d’autre religion qu’un vague déisme, a cru prudent d’aller régulièrement à la messe et de pousser même jusqu’au confessionnal ; si le Quirinal et le Vatican, l’État et l’Église mettent tant de bonne grâce à régler les anciennes disputes, ce n’est pas que la croyance au miracle ait pris un plus grand empire sur les âmes dans la partie active et vivante de la société. Elle n’a gagné que des peureux, des fatigués de la vie, et l’hypocrite adhésion