roir. Ses ordres ſont executés par
tout avec la même rapidité, par les
ſoins de Mr. de Soiſſan Officier de
Galere, qu’il a choiſi pour ſon Aide
de Camp, lequel ſecondant ſon zele
& formé ſur ſes exemples, agit par
tout avec autant de prudence que de
courage.
Le ſoin des malades parut encore à Mr. le Commandant un objet bien digne de ſon attention. Il comprit bientôt que c’étoit un inconvénient, pour ne pas dire, une eſpece de barbarie, de laiſſer les malades ſans retraite languir dans les ruës & dans les places publiques. L’Hôpital du Jeu de Mail qu’on avoit commencé dans le mois d’Août, n’étoit pas fort avancé, ſoit par la longueur du travail, ſoit par la negligence des Ouvriers. Un coup de vent avoit même renverſé ce qui étoit fini : Mr. de Langeron y fait d’abord venir des Charpentiers & des Turcs des Galeres, qui reparent bientôt ce déſordre, & avancent l’ouvrage en peu de tems. On prépare des logemens pour les Medecins, Chirurgiens, Apoticaires, & pour les autres Officiers de cet Hôpi-