mois d’Avril, May, & Juin 1720.
qui avoit encore un quartier de la
miſericorde des plus étendus, & qui
joignoit à cela beaucoup de pratiques
en Ville, lequel aſſure n’avoir vû
dans tous ces endroits aucun malade
peſtiferé avant le mois de Juillet de
la même année ; tous les autres Médecins
de la Ville aſſurent la même
choſe. Mais c’eſt trop s’arrêter à combattre
des raiſonnemens, qui tombent
d’eux-mêmes, & à détruire des
faits, qui ſont publiquement démentis
par le témoignage de toute une
Ville.
Voilà donc tout le miſtere découvert, ce dernier ouvrage de Mr. Deidier vient de le déceler, & de trahir l’adreſſe des autres Médecins à le cacher ; tant de nouveaux ſyſtêmes inventés ſur la peſte, tant de fictions ingenieuſes ſur les cauſes, tant de découvertes ſur les cadavres accommodées à l’une & à l’autre, tant de Lettres imprimées, tant d’obſervations ſi artiſtement arrangées, tant d’experiences ſi bien concertées, tant de menus ouvrages donnés au Public, qui ne les demandoit pas, enfin tant