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Page:René de Pont-Jest - Le Fire-Fly.djvu/340

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CHAPITRE XX


Un ami de sir John. — Un proverbe chinois. — Les boutiques de Whampoa. — La proclamation de Sa Majesté Chinoise.

Grâce aux moustiques, qui sont plus nombreux sur la rivière de Canton que partout où j’avais eu déjà le désagrément de les rencontrer, je montai sur la dunette au moment où la rade et les rives du fleuve s’éveillaient à peine.

La svelte pagode de l’île de Whampoa se devinait dans le feuillage encore enveloppé des brumes du matin.

Les navires à l’ancre commençaient leur toilette de chaque jour. Çà et là, dans le brouillard, s’esquissait un bateau mandarin courant déjà pour son service, ou un sampane s’éloignant du bâtiment près duquel il avait passé la nuit. Ces échelles qui descendent de l’intérieur des maisons sur le fleuve se garnissaient d’individus venant y faire leurs ablutions, les boutiques flottantes ouvraient