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Page:Renan - Histoire des origines du christianisme - 4 Antechrist, Levy, 1873.djvu/405

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indices précurseurs de sa venue, des éclipses, la lune obscurcie, les astres tombant du firmament, tout le ciel troublé, la mer mugissante, les populations fuyant éperdues, sans savoir de quel côté est la mort ou le salut[1]. L’épouvante devint ainsi un élément de toute apocalypse[2] ; on y associa l’idée de persécution[3] : il fut admis que le mal, près de finir, allait redoubler de rage et faire preuve d’un art savant pour exterminer les saints.

    comme toutes les données apocalyptiques, empruntées aux anciens prophètes Isaïe et Ézéchiel. Voir Isaïe, xxxiv, 4 ; Ézech., xxxii, 7-8. Comp. Carmina sibyll., IV, 172 et suiv.

  1. Matth., xxiv, 29 ; Marc, xiii, 24-25 ; Luc, xxi, 25-26. Comparez, en particulier, les traits de Luc à la description du tremblement de terre de Pompéi en 63, telle que la donne Sénèque, Quæst. nat., VI, 1.
  2. Voir Assomption de Moïse, c. 10 (Ceriani, I, Monum. sacra et prof., p. 60), etc. ; Apoc. de Baruch, dans Ceriani, I, p. 80, et V, p. 130.
  3. Assomption de Moïse, 8.