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Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/199

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mon mariage à l’église ; c’est là que je me suis mariée. Sois sûr que je ferai mon possible pour que rien ne manque. Monsieur le recteur a eu l’attention de prendre le cahier de 1823 pour faire lui-même l’extrait ; Jean-Louis n’en saura rien. Comme tous ces Messieurs sont bons pour nous, sous le rapport des attentions et des égards ! Je t’assure que l’on t’attend ici bien ardemment, peut-être que tu pourras venir peu de temps après l’ordination de la Trinité. Qu’en dis-tu, mon Ernest ?

Je vais te quitter, mon bien bon enfant, je veux aller moi-même affranchir cette lettre. Sois tranquille sur ma position, mon fils, sur ma santé, sur tout, pauvre petit. Adieu, mon ange. Ta mère,

Vve RENAN