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Page:Renard - Fantômes et fantoches, 1905.djvu/169

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amaryllis

bouche railleuse d’un homme, ô voix pure qui ne jaillis pas de lèvres au ricanement sarcastique et dont les paroles inconscientes ne s’inspirent point d’un esprit moqueur.

Amaryllis !!!

le premier écho

Amaryllis !!

le deuxième écho

Amaryllis !

tityrus

Hélas ! Le nom s’enfuit comme un oiseau. Tout ce qui vient d’Amaryllis s’en va, me quitte. Je vis dans la volupté cruelle d’abandons sans cesse renouvelés, et j’éprouve une atroce jouissance à sangloter éperdument…