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Page:Renard - Fantômes et fantoches, 1905.djvu/201

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offrande à cypris porte-miroir

l’eau calme d’un étang, que ce n’est point une carpe qu’elle y observe.

Ne vous flattez pas qu’elle ait plongé, avec un intérét évident, ses regards dans vos yeux : elle y scrutait tendrement le nœud de son chapeau.

Certes, à la considérer hypnotisée par son propre fantôme, on pourrait redouter pour elle le sort de Narcisse qui, dans même occurrence, fut changé en fleur.

Cela enrichirait la botanique d’une variété très nouvelle, une fleur-caméléon toujours occupée à muer ses couleurs.

Mais le nombre des Femmes en serait-il vraiment amoindri ?…

ii

l’oblateur


Un dimanche matin, deux hommes se promenaient à travers le Salon du Grand Palais, dans les galeries de peinture.

Il est regrettable pour les narrateurs que la réunion de deux personnes n’offre pas toujours cet heureux contraste, si favorable au parallèle, de Don Quichotte et de Sancho Pança ; mais toutes