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Page:Renard - Le Péril Bleu, 1911.djvu/13

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le péril bleu

m’a paru naturel et moral de la disséminer aux endroits que lui assignait la chronologie. Du reste, M. Tiburce (qui est maintenant de mes amis, comme tous les héros survivants de cette épopée) est revenu de ses erreurs, et lui-même a voulu qu’on trouvât ci-après la leçon de ses ridicules avec la peinture de sa folie. Ce dernier trait l’honore dans la mesure précise où son extravagance l’avait décrié ; je suis heureux de l’en féliciter.

Un mot encore. — Bon nombre de personnes ont l’excellente habitude de suivre sur la carte la marche des faits et le déplacement des acteurs. Pour situer ainsi les phases du Péril Bleu, je recommande les cartes de l’État-major Nantua (160) et Chambéry (169), ou la carte du ministère de l’Intérieur Belley (xxiii, 25). Ces topographies joignent à l’exactitude la plus stricte le mérite d’être levées à une échelle suffisante pour qu’on y puisse piquer de minuscules drapeaux indicateurs ou des épingles à tête de verre coloré. — Quant au plan de Paris, le premier venu fera l’affaire.

Et maintenant, tournons les yeux vers le passé et revenons en idée au mois de mars 1912.