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Page:Renard - Le Péril Bleu, 1911.djvu/345

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le péril bleu

Mais tel était son égarement, qu’il avait oublié l’heure. Il tourna le commutateur électrique, en vue d’éteindre le soleil qu’il prenait pour une lampe. Un plafonnier s’illumina, jaunâtre et dépaysé dans l’éclat du jour, comme un œil de hibou. M. d’Agnès se ressaisit.

— « Mes compliments ! » fit-il tout haut. « Voilà que tu deviens gâteux… Ah ! non ! non ! Ah ! non ! pas de ça, mon garçon ! Quand ce ne serait que pour la voir une dernière fois, morte et défigurée, — pour lui porter des fleurs et la mettre au tombeau, — tu dois vivre ! Et vivre tout entier, de corps et d’âme !… Allons ! du nerf ! »