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HYMNE PANTHÉISTE



Ces rêves ont vécu, mais mon cœur rempli d’ombre
Brille comme la nuit,
Quand je vois resplendir les étoiles sans nombre
Sur l’abîme infini de mon espoir détruit.

Tout disparaît, les dieux, l’allégresse, la gloire,
Après quelques rumeurs ;
Toi seule tu survis à l’humaine mémoire,
Toi qui vois tout mourir et qui jamais ne meurs.

Aussi, le cœur lassé, je n’adore et n’envie
Que ta sérénité,
Et j’aurai jusqu’au bout la soif inassouvie
De l’amour éternel dans tes flancs abrité.