Aller au contenu

Page:Renaud - Recueil intime, 1881.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Plénitude




Oh ! laissez-moi chanter, oh ! laissez-moi vous dire
Comme j’ai des rayons, comme j’ai du délire,
Comme j’ai de l’amour !
Oh ! laissez-moi vous dire et vous redire encore
Que la nuit me couvrait, et que voici l’aurore,
Et que voici le jour !

Depuis longtemps brillaient au meilleur de mon âme
Vos longs cheveux flottants, vos yeux baignés de flamme,
Votre front souverain.