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Page:Renaud - Recueil intime, 1881.djvu/9

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Violettes de Parme




DES violettes sont, d’une nature exquise,
Dont la teinte est plus pâle et plus vague l’odeur ;
Il leur faut le soleil et non l’ombre indécise,
L’essence en est plutôt l’amour que la pudeur.

Dans la serre, à l’automne, on met ces violettes ;
Car, dès qu’il vient du froid, cela les fait mourir ;
Moins vivaces pourtant, elles sont plus complètes
Que leurs sœurs, dans les bois, si braves à fleurir.