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Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 1, 1800.djvu/247

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destinées à les protéger, ne peuvent être d’aucune utilité, si l’on en avait besoin tout-à-coup soit dans le Bengale, soit à Madras. Les Circars, à proprement parler, appartiennent en partie à Golconde, ou le Deccan, et en partie à Orissa. L’Angleterre les tient du Nizam, à condition de lui payer une redevance convenue. Lorsque les Français prirent possession des cinq Circars, en 1753, on les évaluait à environ quarante-trois lacks de roupies de revenu annuel. Jamais les Anglais n’ont possédé Guntoor dont le produit compris dans la somme ci-dessus, était de sept lacks ; de manière que l’on peut estimer à trente-six lacks (360,000 liv. st.) le produit des Circars pour la compagnie anglaise. Elle en retira cette somme en 1784. Le Peshcush ou tribut que s’est réservé le Nizam, étant de cinq lacks par an, il jouit d’un dédommagement au moins égal, en gardant le Guntoor[1].

Les possessions du Nizam, ou Soubah du Deccan (un fils puisné du fameux Nizam-al-Muluck) comprennent la province de Golconde, c’est-à-dire, l’ancienne province de

  1. Le Guntoor a depuis été cédé à la Compagnie anglaise des Indes.