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exact que celui des Pointes de Tarrapour et de Valentine, et du château Poneira, offre d’excellentes données pour une suite de triangles, et même pour le mesurage général de la côte. Il ne permet plus que l’on nous reproche de ne pas connaître le véritable gisement entre deux de nos principales factories, Bombay et Surat. La Pointe de Saint-Jean ne me paraît pas se projeter fort loin de la ligne générale de la côte, soit d’après Goddard, soit d’après Ringrose, quoique dans les anciennes Cartes on l’ait ainsi représentée. Le peu de profondeur de l’eau près de son rivage, a probablement retenu les navigateurs à une trop grande distance pour s’assurer de la vérité. J’ai quelque raison de croire que la montagne appelée Segwah, dans la route du général Goddard, n’est autre que la Pointe Valentine connue des navigateurs.

De Surat à Amedabad, il existe une route du général Goddard, par la ville de Broach. On assure qu’elle a été mesurée et calculée mathématiquement. Nous avions auparavant des plans ou mesurages du pays entre Surat et la rivière Myhie, dans l’intérieur jusqu’à Brodera, Dubhoi, et Zinnore sur la Nerbuddah ; mais aucun de ces plans n’allait au-delà