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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/190

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i39. 23 Xb Saram ingratam indignatus linquo ; annus est cùm tenera ! (Je quitte indigné Sara l’ingrate : il y a un an qu’elle étoit tendre !)
140. 25. îndignor. 26, indignor.(Le 25, je suis indigné. Le 26, indigné.)
141. 30 Xb. lvit cum Las ad comediam. (Elle a été, avec Las, sa mère et Florimont, à une comédie bourgeoise[1].) J’étais, par hasard, sur le pont de la Tournelle, et je les vis passer en voiture.
C’est ainsi que je surchargeai les parapets de mes dates, en 1781. Voyons celles de l’année suivante. Il est à observer que je n’ai rien dit, ici, du renouvellement des anciennes, qui eut lieu selon qu’elles tombèrent ; j’en parlerai une seule fois, dans l’année suivante.
Mais ce que je dirai doit s’entendre de toutes les années.
142. 1 jan. Fugio ; mitto Goulard me morbosun dicturum. (1er janvier, je la fuis : j’envoie Goulard, mon compositeur, faire mes complimens sous prétexte que j’étais malade.) Cette date est vis-à-vis le jardin de l’hôtel Lambert. Au jardin, il y a simplement : i° Anni 2, après la première date.
Je commence, de ce même jour, les dates

  1. Littré définit la comédie bourgeoise « une représentation donnée par des personnes qui ne jouent la comédie que pour leur amusement » ; mais Restif semble désigner par ces mots un genre de comédie spécial. Il la déclare : « la plus utile de toutes, qui peint les actions communes, les vertus, les vices plus près de nous et qui nous attendrit. On compte, dit-il, trois genres de comédie dans le théâtre français : la comédie romanesque, la comédie farce et la comédie bourgeoise. » Il parle ensuite du drame, ou tragédie bourgeoise. (Nuits de Paris, p. 3267.)