182. 20 jul. Hortos Delile. (J’ai donné à Sara
les Jardins de Delile.) Ils fesaient alors beaucoup de sensacion.
183. Die martis 222 jul. Aditus postremus.
(Dernière visite.) En entrant chés Sara, au
premier sur le derrière, je fus arrêté par
Florimont, que je brusquai un peu. J’entrevis
Saint-Aubin dans la seconde pièce, et je
sortis, pour ne revenir jamais. Je n’ai point
parlé à Sara depuis cet instant, mais je l’ai
quelquefois entrevue. Ce fut ainsi que finit
cette passion, la mieus fondée, je puis le dire,
qu’auqu’un homme ait jamais éprouvée, si
Sara eût été ce qu’elle m’avait paru à la fin
de 1780 et au commencement de 1781[1].
184. 29. Aug. redit mater sola. (La mère revenait seule de chés Saint-Aubin.)
185. 24 7bris Video, non loquor. (J’ai vu Sara sans lui parler.)
186. 6 Xb Epistola ad Saint-Léger. (6 décem-
bre, lettre à Mlle Saint-Léger[2].) Depuis que
- ↑ Détails absents dans Monsieur Nicolas, dont la fin est assez écourtée. Celle de la Dernière Aventure est plus développée. D’Aigremont ne revoit Sara qu’une fois, en lui faisant ses adieux et lui annonçant son départ pour la Bretagne. Elle répond qu’accoutumée à son absence, elle ne peut que lui souhaiter de l’agrément en sa province. Il riposte en promettant de ne jamais oublier la leçon dont il lui est redevable.
Cette fin est accompagnée de renonciation de sept vérités qui peuvent se résumer ainsi : à quarante-cinq ans, le meilleur est de se passer de femmes. Si le tempérament s’y oppose, il faut, du moins, renoncer à l’espoir d’être aimé. - ↑ Mademoiselle Anne-Hyacinthe Geille de Saint-Léger (1761-1824), qu’il appelle souvent Minette ou Felisette : « Autrice de différents ouvrages. On sait, dit-il dans le Calendrier, que je la recherchai pour me dépiquer de Sara….. »