Aller au contenu

Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/208

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

239. 31 mart. Incepi Rusticanum-Rusticanam. (Commencement de l’impression du Paysan et de la Paysane réunis.)
240. 3 ap. Rusticanum-Rusticanam. (Je tra- vaille moi-même[1] à la première feuille du Paysan et de la Paysane.)
241. 5 ap. Finis comœdis heri iod. (Fin de mon drame, à dix heures ; on sait que je l’ai refait trois fois. C’est ici la fin de la pièce imprimée, qui est la troisième faite. Ce 5 Ap. est au-dessus de la date du 20 Ap. cum. Sarâ in hac Insulâ.)
242. 13 ap. Incipium impressæ comœdiæ. (Commencement de l’impression de mon drame.)
243. 16 Ap. Finis i folii Rusticani-Riisticanæ. (Fin de la première feuille du Paysan-Paysane.)
244. 21 ap. 2 acte. (Épreuve du ii2 Acte.)
244. (Sic) 8 maii. Nox crudelis ob Regnault. (Nuit cruelle causée par Regnault.) Il s’agissait de la Regnault, aujourd’hui, la femme du papetier Prud’homme, qu’on prétendait historiée dans la Contemporaine intitulée la Fille de boutique. La vérité est que j’avais cette fille en vue, comme une autre fille de boutique d’un mercier de la pointe Saint-Eustache, nommée Fournier, à laquelle est arrivée l’histoire des enfans. Mais le trait du Palais-Royal, etc., appartient à la cousine du libraire Regnault[2], lequel me fit passer une cruelle nuit.
245. Je dirai, à cette occasion, que j’ai découvert, à la pointe de l’Ile, du côté de

  1. On sait que Restif, ancien ouvrier imprimeur, travailla souvent lui-même à la casse pour l’impression de ses ouvrages.
  2. Éditeur de la Prévention nationale.