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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/212

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261. 14 jul. Sorores amicǣ. (Les Sœurs-maîtresses.)

262. 18 jul. Visa hodiè Sara. Anniversanum postremǣ merendǣ ad novos belvédères. (J’ai vu aujourd’hui Sara : anniversaire du dernier goûter aux nouveaux boulevards.)

263. 23 jul. Linqui Saram anno supremo. (L’an passé, à pareil jour, j’ai quitté Sara.) Le Deccoc., nouvelle[1].

264. 25 jul. Scio hodie Rusticanam recusatam. (Je sais, d’aujourd’hui, que la Paysane est rayée.) J’envoyai Regnault, le libraire, à la Chambre, et il m’apporta la fatale nouvelle, qui m’a causé deux ans et demi de transes cruelles, qui sont à peine finies, aujourd’hui 19 octobre 1785[2].

265. 27 jul. A dente, ab oculis. (J’ai mal aux dents, et aux ieus.)

266. 29 jul. Je remanie mon drame, pour raccourcir les couplets trop longs.

267. 1 Aug. Finis Intendante, Négresse. Fin de l’Intendante (nouvelle), je fais l’épisode la Négresse (dans la Négociante).


    vient dans les financiers. M. Desessarts est, d’ailleurs, un homme instruit et un homme aimable. On ne lui a jamais donné un rôle supportable qu’il ne l’ait fait applaudir. » (Nuits de Paris, p. 3284.)

  1. L’Huissïere ou le Décocu et l’excocu, dans le t. XXXVI des Contemporaines : « Voilà de singuliers titres pour de singulières histoires ! » dit lui-même Restif dans les Nuits de Paris.
  2. On verra au § 535 la date du jour où Restif commença le relevé en bloc de ses Inscriptions. Le 19 octobre 1785, il en était au présent § 264. Le 31 octobre marque la fin du relevé (voir le § 549). On en conclura que le véritable journal, c’est-à-dire l’inscription simultanée au quai et sur le papier, commence le 1er novembre 1785.