Aller au contenu

Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/260

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qu’il faut la fixer. Je parle du monstre son fils ; 18, Augé enfin revient me faire des excuses ; épreuves.

540. 19 7bris Épreuves ; convention, chés le prévôt des Marchands, entre le père Augé, moi et le monstre : ce dernier promet un écrit de consentement à la liberté de ma fille ; 20, Inscripcions et réimpression.

541. 21 7bris Conclusion de mon mauvais marché avec la dame veuve Duchêne[1], un an après l’avoir arrêté. Je reçois un bon de 35 à 36 mille livres ; ce ne sont que mes frais ; encore y a-t-il pour 20 mille livres de billets qui courent six ans et demi. Je n’en puis faire usage pour payer mes dettes, et je suis forcé de vendre le manuscrit des Françaises 3734 livres, pour payer Chardon ; et j’éprouve encore mille désagrémens de la part de Maisonneuve[2], son homme d’affaires, tant pour quelques exemplaires que je m’étais réservés de la Paysane, que pour la vente des Contemporaines ! Il cherche à faire tomber mes xxiv derniers volumes ! L’ingratitude la plus noire doit-elle donc être le caractère de certaines gens ! Lettre d’Augé ; 22, presque rien ; 23, épreuves. Nougaret[3], Inscripcions, Analises ; 24, affai-

  1. Pour la réimpression des Contemporaines.
  2. Defer-Maisonneuve, libraire-éditeur : « Les libraires me soufflent les éditions (du Paysan-Paysanne), comme l’infâme Defer, dit Maisonneuve, m’a soufflé la quatrième édition des premiers volumes des Contemporaines. » (Monsieur Nicolas.)
  3. Pierre-Jean-Baptiste Nougaret (1742- 1823), auteur d’Anecdotes, d’une Histoire des prisons de Paris et des départements et de compilations diverses ; avait collaboré à la Mimographe et publié une Paysanne pervertie, avant celle de