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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/326

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les poursuites, m’a dit Petit, et une lettre à la Bizet ! Tour double méridional, lestement. On va brocher Infidelle. Le soir, lis iii volume Françaises. On corrige A et B Parisiennes.

694. 12 ap. Matin, lu les deux premières feuilles de la Fille naturelle, drame, (ou I et K ii volume Françaises). A l’imprimerie, fait épreuve de 4 et M ii volume. Françaises ou 3 et 4 du drame. Je regrette la Reynière ; j’y étais il y a huit jours. Tour de l’Ile, aux trois quarts ; dernière épreuve de mon drame. On compte les feuilles Infidelle.

695. 13 ap. Matin, achevé de lire les épreuves de mon drame ; porté ma lettre chés Beaumarchais pour un rendévous ; vu Mme Toustain ; tour par le boulevard italien ; le soir, porté B ii volume à parafer. Montlinot m’a accompagné.

14 ap. Matin, fait ma romance : « J’aimais dans mon jeune âge », pour la Fille naturelle ; à l’imprimerie lu C ii volume Françaises. Je vais aler savoir l’heure de Beaumarchais.
Je ne l’ai pas sue.

696. 15 avril. Matin, relu tout mon drame ; été chés Beaumarchais, et, en attendant, au


    raine). Ce Fariau de Saint-Ange était doué d’un amour- propre excessif. Il avait attribué à M. Duchosal des vers publiés dans le Journal de Paris, vers qui faisaient de lui un éloge outré et qui, en réalité, émanaient d’un M. de Ville, président trésorier de France, désireux de se venger d’un refus d’insertion de ses poésies dans le Mercure. La consultation de la Reynière était une plaisanterie faite sous des apparences sérieuses. Il en profitait pour attaquer plusieurs écrivains, dont le marquis de la Salle, et ne réclamait, en faveur de son client, que des dommages-intérêts applicables à œuvres pies.