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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/352

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homme de la maison, et d’Herbois[1]. J’ai oublié les noms. J’ai reconduit Mme d’Herbois chés elle. Le soir, personne ; mais si Mlle Londo avait été sur sa porte, je l’aurais saluée.

749. 18 jun. Matin : 42 Séparée ; couru chés Mlle Mesnager, alant dîner chés chevalier Saint-Mars ; dîné chés Mme Bizet ; couru chés la Leblanc ; vu la Merlin cadette[2], charmante ! Été chés la Dumoulin en vain, deux fois ; salué Mlle Laruel : vu Charlotte[3], etc.

750. 19 jun. Matin, 1re petit texte lettres xix volume ; 43 Séparée. Vu Mlle Mesnager ; est venu Colson ; vu madame Laruel chés nous ; puis, à 5 heures, Mlle Mesnager ; M. de Rosières ; Mme Marchand ; M. Dumont ; causé. Soupé chés M. Bralle, avec Mad… (sic) de Péroné. Après dîner, copié les vers de Pons[4], pour Mlle Londo.

751. 20 jun. Matin, écrit à Mercier, pour changer mercredi en jeudi chés Dumont. 44, 45, 46 Séparée ; Mme Compoin, parlé de sa fille ; le soir, Mme Mesnager avec sa fille. Été chés Mérigot ; pris mes 9, 27 à 30 chés Duchesne, etc.

752. 21 jun. Matin : Mlle Mesnager couché

  1. Collot d’Herbois, le futur conventionnel. Il fut, avant la Révolution, comédien ambulant, puis auteur dramatique et directeur du théâtre de Genève. Restif l’appelle histrion et dit qu’il serait fâché d’être son camarade. (Monsieur Nicolas, t. VII, p. 154.)
  2. Sœur de Marie-Rosalie Merlin. (V. p. 71, note 1.) Restif en connaissait une troisième, Victoire Merlin, qui n’avait aucune parenté avec les deux autres et se disait fille de Marmontel (Calendrier).
  3. « Petite marchande de joujous d’enfants, fille d’un brûleur de galons. » (Nuits de Paris, p. 2313.)
  4. V. la note 2 de la page 193.