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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/419

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venant, chanté à la jolie fourbisseuse, qui avait son enfant :

La fille est aussi jolie que la mère :
L’heureux mortel qui les caresse toutes deux !

A 2 heures, vu la jolie chandelière à côté de sa mère ; non le soir. Après souper, fini de copier le Drame Sa mère l’alaita.

969. 4 feb. Matin, relis le drame Les Fautes ; en bouche, Leblanc. Lu mon Drame à madame Guillot ; fait le morceau de Pascal. Demi-tour méridional de l’Ile, à la lune.

970. 5 feb. Matin, sorti ; vais dîner chés Dumont. Dîné : Le Grand y était ; lu ma pièce Sa mère, etc. : approuvée à demi. Le soir, lue chés Bralle : approuvée.

971. 6 feb. Matin, corrigé le Manteau, dans mon 2d acte Sa mère, etc. M. de Gemonville est venu me voir : a pleuré son fils ; a parlé de M. le duc de Mailli. Été dîner chés madame Cardon Pitrot ; lu Sa mère devant elle, son mari, ses beau-père et deux beaux-frères ; approuvée. Vu la 1re représentation de Julie d’Êtange[1] ; mauvaise ; tombée. Journée agréable.

972. 7 feb. Matin, corrigé le passage de l’École des Pères 188, pour la Vie de mon Père ; 2de D iv volume Parisiennes ; 2de K iii volume ; arrangé une 3e copie de Sa Mère l’alaita. Tour de l’ile par la pluie douce, en deux fois ; parlé de jouer Sa Mère l’alaita sur un petit théâtre. Idée du Coucher, Rêve et Réveil[2].

  1. Saint-Preux et Julie d’Étange, drame en trois actes, en vers, aux Italiens.
  2. Dans les Nuits de Paris.