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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/428

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songe officieux, par Piccini père et fils (mauvaise) ; vu Amélie.

1010. 18 mart. Matin, jusqu’à 2 heures, Errata des Fautes. Été au Jardin du Roi. Après dîné, chés la Beaucousin. Le monstre Augé dit que j’ai perdu un manuscrit précieux ; que j’ai gagné au civil ; que je ne gagnerai pas au criminel ; qu’il a un emploi du côté de Bellechasse, etc. Chés Toustain avec Le Brigant ; i page du Coucher.

1011. 19 mart. Sorti : chés Mercier. Dîné chés Dumont. L’abbé Saint-Léger qui reparle de Beauregard[1] à Mlle Saint-Léger.

1012. 20 mart. Matin, 3 pages Coucher, etc., des Artistes : dîné chés Préval, sans Mercier ; le soir, 2de K. iv volume.

1013. 21 mart. Matin, 3 pages Coucher. Réponse à la Reynière, d’hier. Été chés Courcelles : malade, et sa femme convalescente. 3 pages. Il fera recevoir ma pièce Sa mère. 1re du Jugement de Pâris ; demi-tour oriental de l’Ile ; vu Barthe chés moi, pour la Reynière.

1014. 22 mart. Matin, 2 de feuille Jugement de Pâris : 1 page Coucher, etc. Lu au Luxembourg, seul, mon drame Sa mère : trouvé qu’il y fallait des corrections.

1015. 23 mart. Matin, 1re L iv volume ; i page Coucher. Rencontré, par hazard, carre-

  1. Voir le § 135, p. 50. Voici ce que Restif dit de ce Beauregard dans le t. XIX des Contemporaines, 2e édition : « La nouvelle est le Ménage parisien. Elle était faite avant que je connusse l’homme dont le nom s’y trouve, avant que j’apprisse son existence. Beauregard, froid et beau parleur me traita d’ivrogne, s’emporta comme un furieux, et c’était un nom de rue que j’avais employé !… Voilà ce que m’ont procuré les Contemporaines ! »