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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/458

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La Vie de mon Père, que je fis immédiatement après le Nouvel-Abeillard, qui a 80 feuilles d’impression, me rapporta le double, quoiqu’elle n’en ait que 13.

La Malédiction paternelle m’a rapporté environ 1500 livres.

La Découverte australe, environ autant.

La Dernière avanture d’un homme de quarante-cinq ans, 600 livres.

La Prévention nationale, 800 livres.

Oribeau, mal-à-propos intitulé, par le libraire, Les Veillées du Marais, 1200 livres.

Les Contemporaines, tout compté, à 2 louis la feuille, 1110 (il y a environ 555 feuilles, de 24 pages la feuille).

Les Exemples choisis, de prix fait avec le libraire Guillot, me valut 2734 livres.

Je ne suis pas hors de l’Andrografe, IVme volume Idées singulières. La Femme infidelle doit me rapporter environ 1200 livres.

Le présent ouvrage n’est encore qu’en manuscrit, je l’estime 7500 livres, si je meurs avant l’impression. Il me vaudra 20,000 livres si je l’imprime, en 8 volumes, avec 200 figures, comme c’est mon projet.

La Paysane pervertie, et la 4e édicion du Paysan et Paysane réunis, avec les figures, ont été vendus, au prix de fabrique, à la dame veuve Duchêne, et ne me valent que 5000 livres.

Voici maintenant le chapitre de toutes les sommes que j’ai reçues depuis que je travaille[1] :

  1. Nous transcrivons ces comptes littéralement.