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Page:Reveille-matin des François, 1574.djvu/351

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D I A L O G V EI I.

rez, Geuoudam , Scneſchauſ‍ſee de Thoulouze, Auvergne, Rouergue, haute & baſ‍ſe Marche, Quercy, Perigort, Limoſin, Agenois, Armaignac, Cõmẽges, Cõſerãs, Bigorre, Albret, Foix, Laurageois, Albigeois, pays Caſ‍trez, de Villelaugues, Mirepoix, Carcaſ‍ſez, & autres pays & prouinces adiacentes, eſquelles par grace de Dieu y a grande quantité d’Egliſes, pas vne d’elles n’a fait conte, ny n’a daigne s’amuſer aux paroles de ceſ‍t Edit, n’auſ‍ſi pareillemẽt nos freres que ie t’ay dit du Dauphiné.
L’hiſ‍t. O qu’ils ſont ſages ! pourueu qu’ils ſachent ſe tenir touſiours ſur leurs gardes, & ne plus s’attendre au Tyran. C’eſ‍t le ſeul moyen pour r’auoir leurs libertez & priuileges, & pour garder auec leurs vies, leurs biens, cheuances, & honneurs, que perſonne ne leur rauiſ‍ſe la liberté de leur conſcience, & l’exercice de la religion.
Mais ie te prie de me dire, cõme il va de ceux de Sancerre. C’eſ‍t Edic‍t dernier n’en parle il point ?
Le pol. Rien du tout. Quoy que nos freres de la Rochelle en ayent fait bien grande inſ‍tance, ſachant le calamiteux eſ‍tat où ils eſ‍toyent reduits, Mais ie te diray ſommairement ce que i’en ſcay.
Quant à nos poures freres de Sancerre, le Sieur de la Chaſ‍tre Gouuerneur pour le Tyran en Berry, les aſ‍ſiegea dés le mois de Ianuier dernier paſ‍ſé, fit batterie auec dixhuic‍t ou vingt

pieces d’artillerie, en diuers endroits de leur

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