quand l’Anglais croisait à l’entrée du port, depuis l’arrivée des Français, hiver et été, et surtout, de ce qu’il était parti d’une manière si adroite, qu’on n’avait pu le deviner.
« Le lundi 23, le général en chef Kléber parut ; on le salua à coups de canon de tous les forts. Les Français allèrent à sa rencontre. Il entra au Caire avec beaucoup de pompe, et logea à la maison qu’occupait Bonaparte à Esbèkié.
« Ce jour, il vint un corps de troupes françaises, du côté de l’occident, avec un butin considérable. Une ville s’étant révoltée contre eux, ils la saccagèrent ; ils amenèrent environ soixante-dix hommes et femmes garrottés, que l’on mit au château. Les cheïkhs et les Grands de la ville vinrent saluer le nouveau général en chef ; il ne le virent pas. On leur dit de revenir le lendemain ; ils partirent et revinrent. Ils furent alors reçus, mais ils ne virent pas une figure riante comme celle de Bonaparte ; il ne causait pas comme lui… »