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Page:Revue des Deux Mondes - 1830 - tome 3.djvu/403

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CONFÉDÉRATION GERMANIQUE.

Commerce.

Malgré les obstacles qu’opposent aux progrès du commerce la division de l’Allemagne en un grand nombre d’états, les droits de péage et les réglemens différens des douanes qui en sont les conséquences, son commerce est très-actif et étendu ; il le deviendra encore plus sans doute lorsqu’on aura entièrement mis en vigueur les arrangemens concertés depuis peu dans le traité d’alliance commerciale conclu à Cassel entre les royaumes de Hanovre et de Saxe, la Saxe ducale, la Hesse-Électorale, les princes de Brunswick, de Reuss et de Schwarzbourg et les villes libres de Francfort et de Brême. Un traité de commerce sur un pied réciproque vient d’être conclu entre la Prusse, la Bavière et le Wurtemberg, et est mis à exécution depuis 1829. On doit ajouter que la compagnie rhénane des Indes Occidentales (Rheinisch-Westindische compagnie), fondée à Elberfeld, en 1821, favorise puissamment le débit des productions du sol et de l’industrie de l’Allemagne septentrionale et occidentale, ainsi que l’autre compagnie américaine de l’Elbe (Elb-Amerikanische-compagnie), fondée à Leipzig, en 1825, qui offre surtout un grand débouché aux fabriques de la Saxe et de la Bohême.

Outre les meilleurs produits des fabriques et des manufactures dont nous avons parlé, les principaux