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Page:Revue des Deux Mondes - 1830 - tome 4.djvu/292

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de l’attention du public. En un mot, c’est une chose à voir pour tout le monde, pour les personnes qui, ayant été acteurs ou témoins dans ces grands événemens, voudraient voir si c’est bien là l’Hôtel-de-Ville au 28 juillet, comme pour celles qui, n’y ayant pas assisté, désireraient avoir une idée de Paris dans ce jour de gloire populaire.

On voit encore au Diorama-Montesquieu la Vue générale de Rouen, par Huet, et celle du Tunnel ou Passage sous la Tamise, par Paul Martin. Nous avons déjà annoncé ces deux tableaux avec éloge.

P. de M.

RÉCLAMATION.


Paris, 12 novembre 1830.


Au Directeur de la Revue des Deux Mondes.

Permettez-moi, Monsieur, de réclamer contre une erreur qui me concerne personnellement, et qui se trouve dans l’article de votre dernier numéro, intitulé : Des Différends de la France avec les États-Unis. On y lit (p. 256) : « La mort de M. Barlow en décembre 1812 laissa momentanément le gouvernement américain sans représentant. » Les faits suivans prouveront, je crois, l’inexactitude de cette assertion. J’étais le seul secrétaire appartenant à la légation américaine, à Paris, lorsque je fus nommé, sans aucune sollicitation de ma part, consul et agent des prises, par feu le président Jefferson, et confirmé dans cette place, en 1812, par la voix unanime du sénat des États-Unis. La mort de M. Barlow me laissa le seul agent accrédité auprès du gouvernement français, qui me reconnut, comme autrefois, en qualité de consul-général, ainsi que le prouve la lettre de M. le duc de Bassano, du 13 janvier 1813, dans laquelle ce ministre m’invita à entrer en relation avec lui pour les affaires de mon gouvernement. Je sentis la nécessité de me charger de ces nouvelles fonctions que