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Page:Ribot - La vie inconsciente et les mouvements, 1914.djvu/82

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et de combinaisons, résultats des survivances de l’expérience individuelle.

En terminant, je tiens à rappeler que j’ai traité un problème unique et nettement circonscrit : la nature psychologique de l’inconscient pur.

Les manifestations de la vie subconsciente, si curieuses qu’elles soient, m’ont paru sans profit pour notre problème et peu aptes à l’éclairer. Je les ai omises.

Encore plus les fantaisies métaphysiques, écloses depuis Hartmann, les unes mystiques, les autres naturalistes : l’assimilation de l’inconscient à la vie végétative à une « survivance » qui a cédé la place à une rivale mieux armée.

Prenant comme point culminant de la conscience claire l’état d’attention intense, concentrée, donnant la plénitude de la connaissance, on peut, par des affaiblissements successifs, parcourir des degrés dont nul ne fixera le nombre (conscience moyenne, conscience marginale, états crépusculaires)[1]. Quels qu’ils soient, en

  1. B. Sidis (ouv. cité, p. 206), il prétend établir que quatre niveaux de conscience à marche ascendante qu’il caractérise