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Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 1.djvu/181

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nierez point la chose à qui elle appartient, » il m’appartient que vous vous appliquiez soixante et dix-neuf coups de discipline ; mais vos poids doivent être justes, c’est-à-dire, vos épaules doivent être fustigées comme celles d’un pécheur, et non pas seulement pour la forme. Il vous appartient, à vous, que je vous donne ma mule et mon âne. »

« Si vous les emmeniez chez vous, sans vous être acquitté de vos engagemens, ce serait comme si vous m’aviez donné de la fausse monnaie, vous commettriez un vol ; vous seriez damné. »

« Les crimes se suivent, vous vous ingérez d’interpréter les écritures, et vous les interprétez mal ; c’est pourquoi je suis, en conscience, obligé de vous brûler, et je vous brûlerais [si] j’avais un fagot, afin de venger la gloire de Dieu outragée, et les lois de l’Église méconnues. Vous avez dit : il faut faire du bien à ses ennemis, à plus forte raison, en