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Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 1.djvu/198

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n’est pas lié par les sermens, on l’est par les écritures.

le moine.

Oui et non : oui, parce que les écritures sont la loi commune ; non, parce qu’ayant le droit de les expliquer, nous les expliquons comme nous voulons, c’est-à-dire d’après les lumières du Saint-Esprit ; car il faut toujours bien déterminer le sens de nos paroles, à cause des philosophes. Notre volonté est donc, en définitif, notre seule loi : c’est notre loi particulière.

laurette.

J’en conviens, quant aux écritures, mais du moins les commandemens de Dieu vous obligent.

le moine.

Oui, quand ils ne sont pas contraires aux commandemens de l’Église, puis-