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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/357

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du Chev. Grandisson.

ner, l’arrivée des Domestiques a fait cesser l’office de l’Écrivain. Les trois Amis de Sir Hargrave, dont l’admiration sembloit croître pour Sir Charles, lui ont fait diverses questions dans l’intervalle, sur les principes de cette grandeur d’ame qui les charmoit dans son caractere, & particulierement sur les motifs de son horreur pour les Duels. Il les a satisfaits avec autant de force dans ses raisonnemens, que de noblesse & de civilité dans ses manieres. Après le déjeuner M. Bagenhall s’est avancé jusqu’à la porte du Cabinet, pour faire signe à l’Écrivain qu’il étoit tems de reprendre ses fonctions.

M. Jordan. J’ose promettre à Sir Charles, qu’une conversation si singuliere ne sera pas sans utilité pour moi.

Sir Harg. Fort bien : & moi je reviens à ce qui me touche uniquement. Miss Byron doit être à moi. La vie ne m’est rien sans elle ; & j’espere que les obstacles ne viendront plus de Sir Charles.

Sir Ch. Miss Byron est maîtresse d’elle-même. Je serois charmé, Messieurs, que vous preniez un jour pour nous rassembler dans Saint James-square.

M. Bag. Il reste une circonstance, dont je crois, Messieurs, qu’il est à propos que Sir Charles soit informé. Vous savez, Sir Charles, que dans le doute des événemens, je me suis fait accompagner chez vous, d’un jeune homme, qui a recueilli par écrit