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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 3, 1763.djvu/161

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du Chev. Grandisson.

son nom, ni si vous me permettez de le dire, Mademoiselle, à la fierté de son sexe ?

Je me trouve obligé, a-t-il ajouté, de m’arrêter à Paris, pour les affaires de feu M. Danby. Deux jours d’application me mettront en état de les terminer à mon retour. Pendant le séjour que je dois faire en Italie, peut-être amenerai-je l’occasion de finir deux ou trois comptes qui regardent ma Pupille, & qui sont demeurés suspendus. Aujourd’hui, j’aurai à dîner Madame Oldham & ses Fils. Dans l’après-midi, j’aurai Madame Ohara, avec son Mari, & le Capitaine Salmonet. Demain, Mademoiselle, je compte sur l’honneur de vous avoir à dîner, avec M. & Madame Reves, & je vous prie de les engager chez moi pour le reste du jour. Il ne faut pas me refuser cette grace, parce que j’ai besoin de toute votre influence sur ma Sœur Charlotte, pour lui faire marquer l’heureux jour à Mylord G… Un de mes plus vifs desirs est de les voir unis avant mon départ : & mon retour étant incertain, (ah Lucie ! que mon émotion a redoublé !) j’ai nommé Jeudi prochain pour le triple mariage des jeunes Danby. Si je vois le bonheur de Mylord G… & celui de Charlotte bien établi avant notre séparation, c’est la plus sensible consolation que je puisse emporter. Je souhaite beaucoup aussi de voir arriver mon cher Belcher, & de le laisser en possession de la tendresse de son Pere. Le Docteur Barlet, & lui, trouveront leur