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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 3, 1763.djvu/166

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Histoire

J’aurai leur pitié, j’en suis sûre ; mais je n’en demande point, pour moi, à ceux qui n’en auront pas pour la noble & charmante Clémentine.

(N.) Dans une Lettre, du même jour au soir, Miss Byron fait le récit d’une visite qu’elle a reçue de Miss Charlotte, & de tout ce qu’elle vient d’apprendre du dîner, & de la conférence de Sir Charles, avec Madame Oldham & ses Fils. Il n’a pas manqué d’encourager la Mere & les Enfans, avec autant de bonté que de noblesse. Il a pourvu à leur éducation. Il leur a promis que ses soins, pour leur fortune, répondroient à leur conduite ; & pour leur donner un motif présent d’émulation, il a recommandé au Docteur Barlet de veiller sur leurs progrès. La Lettre suivante, qui est du lendemain, offre une autre scène.

LETTRE LXI.

Miss Byron à Miss Selby.

Londres, Mercredi 5 Avril.

Ce matin, dès six heures, j’ai reçu la visite de Miss Jervins ; fort impatiente, m’a-t-elle dit, de me communiquer de charmantes nouvelles. Elle m’a trouvée la plume à la main dans mon cabinet. De toute la nuit, je n’avois pu fermer les yeux.